De nouveaux défis pour l'autre SALON


De nouveaux défis

Le Salon, de l’autre LIVRE n’a pu, l’an dernier, aller à son terme : après les attentats du 13 novembre, les deux journées les plus intenses, le samedi et le dimanche, ont été annulées, conformément à la volonté des pouvoirs publics. Le coup a été rude pour nombre d’entre nous. L’essentiel pourtant a été sauvegardé : nous n’avons pas eu à déplorer de victime parmi nos exposants – qui, pour certains, sont passés très près de la catastrophe ; et tout le monde a compris que la partie n’était que remise ; que nous ne baisserions pas les bras ; qu’on ne nous ferait pas taire.
Un an plus tard, nous sommes là ; nous n’avons rien oublié et nous relevons le défi, en nous tournant résolument vers l’avenir : nous n’avons jamais été aussi nombreux, et nous montrons par notre présence que la liberté d’éditer n’est pas un vain mot. Plus de 160 exposants aux Blancs-Manteaux ; plus de 200 adhérents à notre Association. Et très certainement davantage encore de visiteurs ! Par ailleurs, depuis janvier 2016, un Espace, celui de l’autre LIVRE, rue de l’Ecole polytechnique, est ouvert à tous : amis lecteurs, vous savez maintenant où vous procurer vos « autres livres », entre deux Salons éponymes.
Toutefois, le nombre d’exposants aux Blancs-Manteaux a maintenant atteint son maximum : nous ne pourrons pas accueillir de nouveaux adhérents dans ce lieu. Or, il y a déjà une liste d’attente. Certains s’exaspèrent de ne pouvoir exposer. Qu’y pouvons-nous ? Nous y réfléchissons ; nous en débattrons lors de l'assemblée qui se tiendra le dimanche matin, de 9 h à 11 h.
En tout cas, la dynamique de l'autre LIVRE existe ; elle sort renforcée de l’épreuve de l’an passé ; elle ira jusqu’au bout de ses possibilités.

Bienvenue à tous, lecteurs et éditeurs. Ensemble, faisons en sorte que la biblio-diversité ne soit pas un vain mot, malgré les fermetures de librairies qui se multiplient, malgré les charges qui s’alourdissent et les coupes budgétaires tous azimuts dans les budgets culturels. Pour qu’une parole libre continue de circuler, grâce à vous, lecteurs et amis de l'autre LIVRE ; grâce à nous, éditeurs, quelles que soient les vicissitudes auxquelles nous serons exposés en 2017, année de toutes les incertitudes politiques. Il va falloir lutter : mais de cela, nous avons tous l’habitude.

Alain Gorius,
Président de L’autre Livre



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