« Pas facile de mâcher soir après soir ses coquillettes quand la seule chose qui tienne au ventre est la peur de décevoir Lili »

Si elle le pouvait, Marlene Tissot se planquerait derrière le papier peint du Poids du monde. Ce qui est complètement idiot parce que, faudra bien qu’elle s’y fasse, un talent pareil ne passera jamais inaperçu. Il s’est d’ailleurs fait repérer dès son premier roman, Mailles à l’envers (2012), qui était aussi le tout premier manuscrit reçu par Lunatique.
Il ne faut pas plus de 26 pages au Poids du monde pour picoter les yeux et faire des bleus à lâme.


Pas facile de vivre minable quand on rêve grand, pas facile de mâcher soir après soir ses coquillettes quand la seule chose qui tienne au ventre est la peur de décevoir Lili. Lili si douce et si forte ; Lili qui dit qu’on s’aime, avec les enfants, et que ça personne ne pourra jamais l’enlever. Est-ce qu’on apprend « à espérer toujours moins » ? Et le monde, il pèse combien le monde sur les épaules ?

À paraître ce mois-ci

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