« En somme, un petit texte, mais d’un grand écrivain »

« […] Ce petit texte, mais qui ne l’est que par le nombre de mots qui le composent, se présente sous la forme d’un livret imprimé sur du papier épais avec une couverture souple. Il est difficile de savoir à quoi on aura affaire avant de rentrer dans la lecture, d’autant que la photographie de couverture peut venir brouiller les pistes.
Bref Séjour chez les morts relate les impressions d’un homme agonisant admis à l’hôpital. Tout est relaté de manière très juste (quiconque aura fait un séjour en soins intensifs comprendra), d’une plume qui frise la somptuosité. Voici un texte court mais sublime, riche en fioritures de langage mais qu’il ne faudrait soulager de rien, – et surtout pas de cette forme de poésie touchante –, que nous propose Raymond Penblanc : un moment d’émotions éphémères dont on ressort marqué, sans rien n’avoir appris pourtant.
Sans révéler le contenu de cet écrit, les analogies et comparaisons sont bien trouvées, les oppositions presque manichéennes criantes d’une vérité toute personnelle, subjective.
En somme, un petit texte, mais d’un grand écrivain et une lecture qui vaut vraiment ce petit détour parcouru d’une traite. »
Chronique relevée sur Libfly (dans le cadre de La Voie des Indés 2014).

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