C'est vous qui le dites... à propos de Que le sable m'emporte

« Le court récit d'une fuite absolue. 

Publiée en juillet 2011 aux éditions Lunatique, qui cultivent régulièrement de précieux textes "dissonants", cette nouvelle (30 pages) de Mael le Guennec, dans la jolie collection dédiée "36e deux sous" explore de manière à la fois crue, directe et finalement rêveuse et poétique ce que "partir" peut vouloir dire.

Chargé par le patron de son entreprise d'aller vendre en douce et en fraude à Dakar un camion déclaré volé, un chauffeur routier décide, du jour au lendemain, de disparaître sans prévenir personne, seul, abandonnant sa femme et son fils, pour aller profiter ailleurs de sa vie une fois le camion vendu pour son propre compte.

C'est de Kinshasa, sa "première étape finale" qu'il écrit ce texte, mêlant ses pensées à celles qu'il prête à sa femme. 
Un texte bien curieux, dur, beau et déroutant comme une envie de tout laisser tomber. »

Commentaires

  1. Nouvelle courte mais intense.
    il n’y a rien à dire de plus.
    Il est parti un beau matin au boulot comme d’habitude. Un baiser léger, et… il n’est jamais revenu…
    Il est sur le continent africain et bien décidé à ne pas revenir. Et il s’adresse à sa femme, restée en France et qui doit répondre aux questions de son fils : il est parti pour son travail…
    Aux beaux-parents, à la police, à son patron : je ne sais pas …
    On ne plaint personne. C’est la vie. L’un en a eu assez de sa petite vie étriquée et l’autre n’a rien vu venir…
    Sans solution… Mais peut-être une petite lueur d’espoir ? La nostalgie de la baignoire ?
    A lire absolument

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    Réponses
    1. La concision du texte est l'un de ses atouts majeurs : c'est même là tout l'intérêt de la collection 36e DEUX SOUS, qui promeut des textes ultracourts aux échos aussi forts et remuants que d'autres, bien plus longs. Une grande fierté Lunatique !

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