Autrice, t'est-ce ennemi que l'emploi du masculin pour désigner qui écrit ?

On dit des femmes qu'elles lisent plus que les hommes. Elles écrivent davantage encore. Le catalogue Lunatique leur fait d'ailleurs la part belle et... d'ici la fin de l'année, de nouvelles plumes féminines viendront iriser notre paonnesque fierté. Mais chut ! Chaque chose en son temps et, pour l'heure, intéressons-nous à celles qui seront représentées lors du salon à  venir à Angers, Mots de Femmes, le 19 octobre.


Mais au fait, comment doit-on dire ? Auteur ? Auteure ? Autrice ?
Larousse se fâchera avec la brune et la blonde, qui ne reconnaît qu'une forme, auteur ; tandis que (Le) Robert ne se prononce pas, admettant les deux formes, auteur et auteure (se fondant sur le Guide d'aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions et l'Office québécois de la langue française, selon lesquels la forme féminine auteure est de plus en plus courante, sans pour autant bannir auteur. Pour (Le) Robert, encore, la forme autrice est employée en Suisse, et auteuse est un barbarisme à proscrire.
Et qu'en pense l'Académie ?



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