5 mai 7

Le 5 mai, 7 auteurs sont invités à Decize par l'association Lire sous les Halles à l'occasion du deuxième Salon de la Nouvelle.


On en parle dans le Journal du Centre :


Lunatique a répondu présent et sera donc de la partie. Manière pour nous de soutenir un genre littéraire — la nouvelle — auquel nous accordons une large place dans notre catalogue.

Après le post dédié à Liredesnouvelles.com, laissons la parole à Nadine Janssens (Histoires marmonnées) :
« La nouvelle n'est pas un genre très prisé, du moins dans la sphère francophone. Elle est souvent perçue comme un "roman de paresseux" ou un "roman embryonnaire", une esquisse. Mais il est aussi vrai que la nouvelle est un genre vivant qui n'entend pas se laisser cloisonner de la sorte entre "roman" et "poésie". »

« Le carnet et les instants a consacré un dossier à la "Nouvelle : un récit bref pour lecteurs patients".
"Michel Lambert (nouvelliste, cofondateur du prix Renaissance de la nouvelle) pointe "les écoles, qui n'initient pas à la nouvelle" et "comme l'a suggéré Jean Vautrin, la langue française elle-même, cartésienne, définissante, qui se prête mal à l'ambiguïté inhérente à la nouvelle" (...) Pour Patrick Dupuis (nouvelliste et éditeur), le genre "peut désarçonner" le lecteur, car "il n'y a pas de mot "fin" à la fin d'une nouvelle. Le lecteur se retrouve projeté vers ce qu'il veut". 
"La nouvelle, ajoute Michel Lambert, est l'art du non-dit, de l'ellipse, de l'ambiguïté. Comme l'iceberg, elle ne laisse voir au lecteur qu'un tiers. Les deux autres tiers sont connus de l'auteur, mais non-dits." Elle exige dès lors du lecteur un travail coûteux, "mais intellectuellement stimulant". Les silences du texte rendent en outre plus difficile l'attachement affectif aux personnages, le processus d'identification du lecteur reposant d'abord sur l'impression de familiarité avec les êtres de fiction (...)". »


Le mot de la fin sera signé Virginia Woolf  qui définit le genre comme « l’art de la proportion, de la perfection et de l’honnêteté ». 

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