Pénélope
est la fille d'Icarios et de la nymphe Périboea. Son nom viendrait
du mot grec πηνέλοψ / pênélops signifiant « canard
sauvage », car on raconte que Nauplios, pour venger la mort de
son fils Palamède, tué par Ulysse, fit croire à Pénélope la mort
de son mari et Pénélope, folle de désespoir, se serait jetée à
l'eau mais elle aurait été sauvée par des canards sauvages.
Pendant la longue absence d’Ulysse, Pénélope est l'objet de la convoitise de nombreux prétendants qui veulent en plus de sa main les biens d’Ulysse et son trône. Elle n'échappe aux sollicitations de ses prétendants qu'en promettant de fixer son choix lorsqu'elle aura terminé de tisser un linceul pour Laërte, son beau-père, dont elle défait la nuit ce qu'elle a fait le jour. La supercherie sera dénoncée par l'une de ses servantes.
Pendant la longue absence d’Ulysse, Pénélope est l'objet de la convoitise de nombreux prétendants qui veulent en plus de sa main les biens d’Ulysse et son trône. Elle n'échappe aux sollicitations de ses prétendants qu'en promettant de fixer son choix lorsqu'elle aura terminé de tisser un linceul pour Laërte, son beau-père, dont elle défait la nuit ce qu'elle a fait le jour. La supercherie sera dénoncée par l'une de ses servantes.
Vingt ans que chaque soir dans ton lit tu t’endors seule. Vingt ans que tu serres dans tes bras ton corps pour le calmer. Vingt ans à t’étreindre toi-même.
L’arrondi
de tes seins, leur attache, leur douceur, leur volume. Le saillant de
ta hanche, cette ligne qui part d’elle, va au creux de la taille,
puis remonte le long de tes côtes jusqu’aux aisselles. Tes fesses
rondes, fermes, musclées par l’effort des marches violentes que tu
leur imposes. Ton ventre, sa peau si délicate. Ton sexe, l’inconnu
de cette partie de toi que tu sais sans la voir, que tu ne connais
que par tes doigts, par le souvenir des mots d’Ulysse te la
racontant, par l’éblouissement que faisaient naître en elle les
caresses de ton homme.
Vingt ans que chaque soir tu essaies de t’endormir, tes mains, tes bras enserrant du plus fort qu’ils le peuvent ton corps, tentant d’apaiser les hurlements de solitude que ce corps abandonné n’arrive plus à taire. Vingt ans qu’ainsi, enroulée sur toi-même, alors que la nuit est déjà bien avancée, tu cherches encore à trouver le sommeil.
Puis, brutalement, tu t’endors.
Parfois, bien avant que vienne l’aurore, une soudaine chaleur t’envahit. Tu émerges, étonnée, d’un songe délicieux. Et tu découvres, déçue, ta propre main sur ton corps. Toujours et encore toi. Rien que toi.
Vingt ans que chaque soir tu essaies de t’endormir, tes mains, tes bras enserrant du plus fort qu’ils le peuvent ton corps, tentant d’apaiser les hurlements de solitude que ce corps abandonné n’arrive plus à taire. Vingt ans qu’ainsi, enroulée sur toi-même, alors que la nuit est déjà bien avancée, tu cherches encore à trouver le sommeil.
Puis, brutalement, tu t’endors.
Parfois, bien avant que vienne l’aurore, une soudaine chaleur t’envahit. Tu émerges, étonnée, d’un songe délicieux. Et tu découvres, déçue, ta propre main sur ton corps. Toujours et encore toi. Rien que toi.
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