Un pincette de Pas moins que lui ?
Tu
te tiens droite, très droite. Tu serres contre ton corps l’arc et
le carquois empli de flèches. Tu franchis le seuil de la grande
salle. À ton approche, le silence peu à peu se fait.
Les prétendants vers toi se tournent.
Tu es cette femme étincelante d’arrogance, leur interdite reine.
Tu es face à eux en ce matin, l’arc d’Ulysse dans tes bras.
Les prétendants vers toi se tournent.
Tu es cette femme étincelante d’arrogance, leur interdite reine.
Tu es face à eux en ce matin, l’arc d’Ulysse dans tes bras.
Tu
es celle-là dont plus aucun n’osait espérer la posséder un jour,
et celle-là même a décidé ce matin de se donner à l’un d’entre
eux.
Le
silence, la stupeur autour de toi sont à hurler de rire – sont
à pleurer.
Tu
déposes l’arc, le carquois. Tu t’assieds, magistrale, sur ton
trône. Tu ne prononces plus une parole – tout a été
dit.
Tu attends que commence l’épreuve.
Tu es la reine.
Tu es l’offrande.
Que celui qui te voudra ose avoir maintenant l’audace de te mériter.
Tu attends que commence l’épreuve.
Tu es la reine.
Tu es l’offrande.
Que celui qui te voudra ose avoir maintenant l’audace de te mériter.
p.
59
Plus d'extraits sur la page dédiée.
Commentaires
Enregistrer un commentaire