L'homme qui n'avait pas de chat, de Bertrand Ferrier

Proposition de quatrième (selon l'auteur)
Traducteur sans traduction, amoureux sans amoureuse, Paul Plaque héberge une chatte qui vague sur son palier. C’est la goutte d’eau qui fait déborder la vasque de la rancoeur de Mme Muche, Michèle, fausse concierge de son état et tout entière vouée au respect du Règlement. Flanquée d’un éminent règlementiste, M. Clopin, Claude, Mme Muche, Michèle, n’a de cesse d’expulser ce locataire indésirable, accusé de dégradations et de terrorisme. Paul Plaque se retrouve bientôt comme nous tous : enfermé de son plein gré dans son propre appartement, en attendant le Jugement Dernier. Heureusement, pour affronter la petitesse mesquine du néant, il lui reste son imagination. Et sa chatte, donc. Qui, comme l’humanité, a une très bonne raison d’exister, mais nul ne sait laquelle, voilà le problème.

256 pages 20 €
ISBN 979-10-90424-04-3
À ne pas rater en décembre 2011.


Notre petit mot à nous

Ce n'est pas pour rien que Bertrand adule Éric Chevillard : non-sens, jeu sur les conventions narratives et humour décapant se bousculent dans ce roman hors-norme qui ne manque pas de standing.
L'homme qui n'avait pas de chat est vivement conseillé pour se dérouiller les zygomatiques en même temps que les neurones. Une lecture salutaire.

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